Les robes de mariées traditionnelles qui semblaient un peu boudées ces dernières saisons reviennent en force et en beauté.
Cependant, que celles qui aiment surprendre, se démarquer, voire provoquer… se rassurent, elles ont l’embarras du choix.
Universelle robe blanche
La robe blanche, symbole d’innocence et de pureté, est assez récente. Elle n’apparaît très timidement en France et en Angleterre qu’au XVe siècle et contre la désapprobation de l’Église qui, à l’époque, préfère des couleurs sombres, voyant d’un mauvaise oeil que la mariée affiche ainsi sa virginité ! Elle aura du mal à s’imposer et c’est le XIXe qui la mettra définitivement en vedette quand la mode néo-classique impose le goût du blanc en toute circonstance, en imitation de la simplicité antique.
Deux tendances
Depuis, la robe blanche est toujours là, chargée de symboles et objet de rêve. Les jeunes femmes qui se marient pour la première fois et qui le font à la mairie et à l’église ont envie d’une robe “unique”. Qu’elle soit traditionnelle, si le choix est celui d’une fête sacrée dans le cadre de la famille et de la religion, ou sensationnelle dans le cadre d’une réunion de parents et d’amis, essentiellement festive. Quoi qu’il en soit la robe sera longue, blanche, bien ajustée aux formes du corps. On note le retour du voile et même de la traîne longue, très longue. Si la robe est travaillée (plis, fronces, dentelle…), le voile et les accessoires seront simples. Si la robe est dépouillée et contemporaine, dans une jolie matière (tulle, soie…), le volume sera réduit et les accessoires feront tout.
Couleurs et fantaisie
Mais il arrive que la mariée ait envie de cultiver sa différence et de mêler à la tradition un grain de fantaisie. Que ce soit pour un premier mariage cultivant l’esprit festif ou se résumant à une simple cérémonie civile, que ce soit pour un mariage en deux temps, mairie puis plus tardivement église, ou pour un second mariage totalement affranchi des codes de la tradition…
Et la fantaisie, lorsqu’il s’agit de mariée, est souvent synonyme de couleur. Par touches (ceinture, gants, ganses, fleurs, bordures, dentelle), ou davantage lorsqu’elle concerne le tissu même de la robe. Ce sont des aplats, des bustiers, des traînes, de larges rubans et jusqu’à la robe entière qui adoptent des tons pastels ou plus intenses. Tout cela resplendit et se répercute aux accessoires du marié et aux tenues des demoiselles et garçons d’honneur.
Du glamour au court
La différence peut être aussi le glamour. Bretelles légères, bustiers, jupes fendues, formes au plus près des… formes, décolletés généreux et tissus brillants, satinés, moirés appelant tous les feux du soleil, des bougies et des projecteurs. Ou encore le court, fantaisie des années 60, qui effectue un retour en force. Avec des robes simples, parfaitement coupées, petites manches, taille marquée ou forme empire.
Pour l’un comme pour l’autre, quelques accessoires sont nécessaires pour se rendre à l’église : voile, boléro, manteau léger de tulle, dentelle ou soie cachant pudiquement sein, genou ou épaule. C’est dans cet esprit, qu’Olivier Lapidus a créé pour Pronuptia une collection de robes mini-maxi. Des formes identiques, déclinées en long et en court, selon le moment de la journée.
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