La moto se vit pleinement à deux… à condition de prendre soin de son passager. L’automne, en cette arrière-saison relativement clémente, nous offre quelques rabes d’été et se donne le temps de prendre ses marques entre le brun et le gris. L’occasion est donc belle de ressortir les casques et de repartir sur les chemins champêtres… à deux de préférence.
La première règle à respecter lorsque l’on pilote une moto avec un passager est d’adopter une conduite souple. D’une part cela permet de s’habituer au nouveau comportement de la moto (distance de freinage allongée, inertie en virage…) et d’autre part, cela lui laisse le temps de s’adapter à ce mode de transport particulier, surtout s’il n’en est pas coutumier. Un pilotage trop haché ou trop brusque peut traumatiser durablement votre hôte et le dégoûter des deux-roues. Ce serait dommage.
Avant de partir, c’est bien sûr au conducteur de vérifier que celui ou celle qu’il va transporter a bien enfilé tout l’équipement de sécurité (casque correctement sanglé, gants…). Il faut profiter de cette revue de détails pour prodiguer quelques conseils de bon positionnement : le passager doit se tenir le plus proche possible du pilote, afin de ne pas faire varier de manière trop sensible le centre de gravité de la moto, et faire corps avec lui. Surtout dans les virages où il ne faut pas qu’il se redresse brusquement. Il lui faudra aussi apprendre à anticiper les freinages, pour ne pas venir heurter le casque du pilote.
Enfin, il est recommandé d’établir un petit code de communication (une tape : « tout va bien », deux tapes : « on s’arrête »…), afin de parfaire la complicité du binôme.
Il ne restera plus, alors, qu’à profiter du bonheur d’être libre !
Recommandation :
Établir un petit code de communication
- une tape : tout va bien
- deux tapes : on s’arrête