Depuis quelques années, nous savons que la pollution provient aussi de nos intérieurs, notamment à cause des composés organiques volatils nocifs pour la santé. La solution : les plantes dépolluantes.
Le pouvoir des plantes dépolluantes est grand : il consiste à absorber et transformer en air purifié les composés organiques volatils (COV) que l’on trouve dans tous les produits quotidiens, de la peinture au tissu d’ameublement en passant par les produits ménagers. En revanche, elles n’absorbent pas les ondes électromagnétiques dégagées par les ordinateurs. Ces plantes purifiantes peuvent dépolluer l’air jusqu’à 96 % en 24 heures et il est conseillé d’en placer une tous les 10 m². Elles absorbent aussi les sons, créent un sentiment de bien-être, apaisent le stress et, placées dans un espace de travail, elles améliorent la productivité.
Toutes les plantes ont leurs spécificités, mais certaines sont capables d’absorber plusieurs polluants intérieurs. Il est de toute façon préconisé d’en associer plusieurs afin d’augmenter l’efficacité de leur capacité assainissante.
Pour le séjour et la chambre, optez pour un aloe vera. Cette plante verte grasse absorbe à elle toute seule le monoxyde de carbone, le toluène, le benzène et de nombreux allergènes dont les acariens. Pour plus d’efficacité, vous pouvez l’associer avec un chlorophytum qui, en plus du benzène et du toluène, absorbe le xylène et le formaldéhyde.
Pour les pièces dans lesquelles on range et utilise le plus le produits ménagers – à savoir la cuisine, la salle de bains et les toilettes – pensez à l’azalée, car elle absorbe le xylène, le formaldéhyde et surtout l’ammoniac. À associer avec l’anthurium, également champion de l’absorption d’ammoniac. Si vous fumez, pensez à placer des plantes efficaces contre le benzène dans les pièces concernées, comme le dragonnier, qui absorbe aussi le trichloréthylène, le toluène et le monoxyde de carbone – que vous pouvez associer avec le pothos (ou lierre du diable).
Dans les pièces fraîchement repeintes, placez un palmier d’arec : ce palmier nain fait partie, selon la Nasa qui a fait des tests sur le sujet, des meilleures plantes dépolluantes en raison de sa grande efficacité contre le formaldéhyde et le xylène, deux composants que l’on retrouve souvent dans les peintures. À associer éventuellement avec le chrysanthème, efficace contre les composés organiques volatils dégagés par les peintures. Dans le même esprit, si vous venez de traiter vos meubles ou vos boiseries, placez un philodendron dans la pièce : il agit contre le pentachlorophénol, COV dégagé par les produits d’entretien pour bois.
Enfin, il existe des plantes qui conviennent pour toutes les pièces de la maison. Il y a d’abord le spathiphyllum. Cette plante, également appelée fleur de lune, est considérée par la Nasa comme la star des plantes dépolluantes : elle est efficace contre le benzène, le trichloréthylène, le xylène, le formaldéhyde et l’ammoniac. Il y a encore la nephrolepis, plus communément appelée la fougère de Boston, qui absorbe le monoxyde de carbone, le formaldéhyde, le toluène et le xylène – elle possède aussi la capacité d’humidifier l’air. On peut aussi citer le rhapis qui absorbe le formaldéhyde, le xylène, l’ammoniac et le monoxyde de carbone. Enfin, il y a la sansevière, ou langue de belle-mère, qui fait des merveilles contre le benzène, le formaldéhyde, le monoxyde de carbone et le trichloréthylène.